jeudi 30 octobre 2014

rentrée politique

Rentrée politique de la « Ngounié forte » et de l’association « Renaissance » à Mouila


Les membres des bureaux politiques PDG et autres cadres de la province de la Ngounié (sud), tous rassemblés autour de l'initiateur de ce concept, Yves Fernand Manfoumbi, ont effectué leur rentrée politique le week-end écoulé à Mouila.


Le concept, tel que pensé par son initiateur, vise d’abord et avant tout l’unité  des fils et filles de la province de la Ngounié derrière le « distingué camarade » président du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), Ali Bongo Ondimba. Au delà, il s’agit de poursuivre le développement à la base du chef lieu provincial et de l’ensemble des neuf départements qui forment la province de la Ngounié à coté des efforts impulsés par l’Etat.
Cette dynamique se matérialise bien évidemment, par l’unité, le développement et le partage, valeurs sur lesquelles repose la ‘‘Ngounié forte’’.

« Unis, il faut que toutes les ethnies se considèrent enfants de Mouila. Cette dynamique unitaire pourrait emmener le processus de développement que nous voulons tous. Donc, avec les autres membres du bureau politique, nous partageons cette vision, cette ambition qui devrait asseoir la dynamique pour que le PDG soit plus que jamais derrière le distingué camarade Ali Bongo Ondimba, mais à une seule condition l’unité et la solidarité des fils de la Ngounié », a déclaré un cadre de la province.

« Pour que la Ngounié renaisse de nouveau, il faut que l’on arrête avec la politique politicienne et s’engager résolument sur la voie de la politique du développement. La Ngounié peut jouer son rôle dans le processus de l’émergence de notre pays, et cela est possible pour que nous puissions espérer à la prospérité des fruits de la croissance », a martelé Yves Fernand Manfoumbi invitant tous les fils de la province à se joindre à eux, pour bâtir en toute confiance une « Ngounié forte ».


Yves Fernand Manfoumbi pour la Renaissance de Port

Yves Fernand Manfoumbi pour la Renaissance de Port-Gentil

Le secrétaire général de l’association «Renaissance» plaide pour que la capitale économique retrouve sa place d’antan. Il l’a dit le 21 septembre dernier, au cours d’une manifestation destinée à soutenir le Pacte social.
De nombreux membres, sympathisants et amis de l’association «Renaissance» ont effectué, le 21 septembre dernier, le déplacement de la foire municipale de Port-Gentil afin de marquer leur soutien au Pacte social et décliner leur vision des projets communautaires à mettre en œuvre au profit des populations défavorisées de la localité. D’une capacité de 2000 places, la salle réservée à cet effet a dû refuser du monde tant les populations sont venues de tous les départements de la province. La rencontre s’est finalement tenue sur une esplanade en plein-air.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général de l’association «Renaissance» a souhaité que les jeunes s’impliquent davantage dans le développement économique du pays. Pour Yves Fernand Manfoumbi, le goût du travail, de l’effort, de l’excellence doit guider leurs ambitions et actions. Prônant le patriotisme et le vivre-ensemble, il a appelé à un retour de Port-Gentil à sa place d’antan. «Le temps de naître de nouveau est arrivé. Il est impérieux que cette cité occupe sa place», a-t-il lancé, précisant : «Nous avons besoin d’une nouvelle alliance, celle qui promeut le patriotisme, le travail et l’unité». Pour lui, la seule action du gouvernement ne peut suffire à résoudre les problèmes. C’est pourquoi, il a appelé toutes les forces vives à apporter leur pierre et contribuer à l’édification du pays, en bannissant la «critique stérile et nuisible».
Si le représentant des notables de Port-Gentil, Jean-Paul Manfoumbi, a dit tout son soutien au Pacte social, Anastase Kéba Moukoumi, membre du bureau national de «Renaissance», a corroboré ce propos, expliquant que l’objectif de cette structure est de soutenir la politique du président de la République, de la relayer et de l’expliquer aux populations. Il a, de ce fait, appelé à faire obstacle aux imposteurs. «Engageons-nous à barrer la route aux (…) vendeurs d’illusions et détournons-nous résolument de ceux qui veulent mener notre beau pays dans l’abîme», a-t-il lancé.
Auparavant, le président du Comité d’organisation, Noël Mboumba, avait rappelé que la lutte contre la pauvreté et la précarité au Gabon est «un combat républicain». «La précarité n’a pas de frontière», a-t-il dit, ajoutant qu’ils «veulent des solutions concrètes et durables à leurs problèmes». «Comment peut-on apprendre à pêcher si on n’a pas d’hameçons ?», s’est-il-interrogé, avant de réaffirmer l’ambition de sa structure de se constituer en associations pour effacer le cliché selon lequel les «Gabonais sont des paresseux», et bénéficier des retombées de l’association «Renaissance».
Pour montrer leur attachement et leur adhésion à «Renaissance», à son action, à ses idéaux et à ses ambitions, les populations ont organisé une marche de soutien à l’action du chef de l’Etat. De l’aéroport à l’esplanade de la foire municipale, elles se sont montrées unanimes, brandissant des banderoles de soutien. Comme pour rappeler que l’association «Renaissance» promeut le «vivre ensemble».


Affaire Alfred MADOUNGOU : crime rituel ou manipulation politique



Comme avec « l’affaire de l’adjudant MAYOMBO », ce militaire assassiné dans la bourgade de Nanga en 2011, en pleine campagne pour les législatives, la province de la NGOUNIE est une nouvelle fois dans la tourmente. Au centre de ce qui peut embraser politiquement toute la province et, particulièrement la commune de Mouila, l’interpellation de trois proches d’un conseiller du Président de la République pour trafic d’organes humains. Crimes rituels ou manipulations politiques ?

L’affaire « Alfred MADOUNGOU » couvait sous la cendre depuis de longues dates. Des questionnements nombreux, à propos de la montée en puissance et à la vitesse « grand V » de ce jeune compatriote plus connu sous le pseudonyme de « Mavessi » dans les milieux « Sango » de Mimongo. Sa promotion et de très bonne source, qu’il doit aux milieux proches de l’actuel Chef de l’Etat, n’a surpris que ceux des acteurs politiques de la Majorité et originaires de la Ngounié qui ne l’ont pas vu à l’œuvre dans l’entourage de Jean Clément DIVUNGUI DI NDING, alors vice-président de la république.

« Mavessi » a la charge à mobiliser la jeunesse et côtoie Frédéric MASSAVALA. MADOUNGOU qui a le « flair » et, de surcroit, la capacité et la réputation de connaitre et de maitriser certains milieux de la pègre à Libreville, voire dans la province de la Ngounié, rallie le camp présidentiel. Au terme de cette élection très mouvementée, Alfred MADOUNGOU est en première ligne dans le mouvement des jeunes qui soutiennent Ali BONGO ONDIMBA.

C’est donc au regard de cette implication personnelle dans le chaudron de la présidentielle qui a failli embraser le Gabon que « Mavessi » est nommé chargé de mission du Président de la République et intègre les services du Chef de Cabinet de l’époque, un certain Maixent ACCROMBESSI, aujourd’hui Directeur de Cabinet. Un peu plus tard, il est promu conseiller chargé de missions, toujours dans l’entourage d’ACCROMBESSI. Suivez notre regard et comprenez la suite.

Dans la Ngounié, la montée en puissance de ce jeune homme, très limité intellectuellement, surprend et choque d’autant plus qu’au « titre » qui gêne énormément, s’ajoute l’aisance matérielle.

Et sur ce point, comme tout parvenu, qui n’est nullement « Rambo » physiquement, bien qu’ayant obtenu à partir de ce chapitre, Alfred, homme de missions ayant roulé sa bosse dans bien de cabinets politiques avant d’atterrir à la présidence de la République, est un fin stratège politique et militaire. Il sait hurler avec les loups.

Mieux, depuis qu’il est conseiller du Président de la République et proche de l’homme fort actuel de la province, Alfred se sent pousser des ailes au point d’avoir des ambitions politiques dans le département de l’Ogoulou de Mimongo ou son frère, Santurel NGOMA MADOUNGOU ancien ministre et actuel député, est l’un des poids lourds.

Quand, en Novembre 2011, Léon NZOUBA croise le fer avec Pierre Claver MANGANGA MOUSSAVOU, leader du Parti Social Démocrate, « l’apport de « Mavessi » est plus que déterminante au niveau de la mobilisation et du vote des jeunes.

Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin et dans le souci de se projeter pour les prochaines batailles électorales, il est investi par le Parti Démocratique Gabonais pour conduire la liste des locales.

Le parti de MAGANGA MOUSSAVOU passe deux fois la trappe, le scrutin ayant été repris pour fraude. Et de source concordante, notre « illettré », malgré l’handicap notoire et non négligeable, s’apprêterait à se positionner pour le Sénat.

Curieusement, personne jusqu’à ce qu’explose le « scandale » qui risque d’éclabousser les milieux politiques de la province et, partant, de la république, tant les faits évoqués, s’ils se révélaient fondés, ne cernait avec exactitude, les qualités de criminel de ce jeune homme, aujourd’hui moulé du fer et la rude vie de la nature ou il faut se battre pour survivre.

Et à écouter ceux qui l’ont connu et côtoyer, « Mavessi » serait une terreur politique, voire sociale pour ses adversaires, lui dont le père est un ancien cadre de la compagnie d’Eau et d’Electricité à Mouila. Certes on en parle sous cape sans pour autant pour autant présenter une seule victime de ses œuvres macabres. Aucun parent n’a annoncé la disparition d’un proche ou d’un parent direct et porté plainte contre l’intéressé, même si ses détracteurs, surtout l’élite de Mouila et de Mimongo, voir de Fougamou, continue de murmurer.

Aussi la présence de ce désormais haut cadre de la province, « qui n’a pas fait l’école pour mériter ce qu’il est devenu aujourd’hui », dérange t-elle plus d’un lors des réunions du parti ou de l’association Ngounié Forte dont il est membre.

Plus qu’inquiétant le contour sulfureux du dossier qui le met directement dans le collimateur de la justice si l’affaire allait à son terme, l’interpellation dans un premier temps, d’un curieux voleurs dans une structure commerciale de la commune de Mouila. Le gentil y trouve la somme de trois millions pour ne s’emparer que d’un petit million qu’il ne dépense pas entièrement. Plus rocambolesque le passage comme planifié du coq à l’âne, le voleur comme, téléguidé et volontairement préparé psychologiquement, passe du larcin pour lequel il est interpelé, entendu et risque la prison, aux sulfureux dossiers des crimes rituels. Une fiction qu’il va déballer avec force et détails.

Une pratique en vogue dans la province de la Ngounié depuis l’affaire de l’adjudant Mayombo qui a envenimé en son temps les relations déjà tumultueuse entre le député de la commune, Léon NZOUBA, et un certain Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, qui en a fait une affaire personnelle.

Qu’en sera-t-il cette fois si, selon certaines indiscrétions proches du dossier, l’affaire ressemblerait plus à un montage politique pour discréditer ou ternir l’image de certains proches du Chef de l’Etat qu’à autre chose ?

Yves NZAMBA MOUBOGA



mouila ngounie forte

Mouila : Consolider l’unité, la solidarité, le développement et le partage de « La Ngounié forte »

La place dite de la “ jeunesse sacrée’’ à Lébamba, chef-lieu du département de la Louétsi-Wano, a abrité, dernièrement, la cérémonie d’installation d’une dizaine de membres constituant le bureau départemental de l’association ‘‘Renaissance’’ présidé par Gabriel Augé Mikolo. En présence de tout le gotha politico administratif de la localité, comme le membre politique du parti démocratique gabonais(PDG), Flavien Nzengui Nzoundou, par ailleurs président d’honneur de l’association dans le département de la Louétsi-Wano, du président national de ‘’Renaissance’’, Anasthase Keba Moukoumi.
Occasion pour le membre du bureau politique d’exhorter l’ensemble des jeunes Louvanois et des membres du bureau de l’association en particulier, à l’unité pour le développement local de Lébamba. Une dynamique unitaire qui, à ses yeux, ne peut se faire que si les uns et les autres s’approprient la vision politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et son projet de société ‘‘L’avenir en confiance’’. Il a également insisté sur la notion de fidélité envers la plus haute hiérarchie du pays, en vue de réaliser le programme sur la base duquel il a été porté à la magistrature suprême en 2009. Aussi, a-t-il invité la population venue nombreuse, à un soutien indéfectible à la politique du président de la République afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs d’ici à 2025.
La place dite de la “ jeunesse sacrée’’ à Lébamba, chef-lieu du département de la Louétsi-Wano, a abrité, dernièrement, la cérémonie d’installation d’une dizaine de membres constituant le bureau départemental de l’association ‘‘Renaissance’’ présidé par Gabriel Augé Mikolo. En présence de tout le gotha politico administratif de la localité, comme le membre politique du parti démocratique gabonais(PDG), Flavien Nzengui Nzoundou, par ailleurs président d’honneur de l’association dans le département de la Louétsi-Wano, du président national de ‘’Renaissance’’, Anasthase Keba Moukoumi.
Occasion pour le membre du bureau politique d’exhorter l’ensemble des jeunes Louvanois et des membres du bureau de l’association en particulier, à l’unité pour le développement local de Lébamba. Une dynamique unitaire qui, à ses yeux, ne peut se faire que si les uns et les autres s’approprient la vision politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et son projet de société ‘‘L’avenir en confiance’’. Il a également insisté sur la notion de fidélité envers la plus haute hiérarchie du pays, en vue de réaliser le programme sur la base duquel il a été porté à la magistrature suprême en 2009. Aussi, a-t-il invité la population venue nombreuse, à un soutien indéfectible à la politique du président de la République afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs d’ici à 2025.